Dans de nombreux secteurs d’activité tels que l’industrie pharmaceutique, cosmétique ou agroalimentaire, on entend très souvent parler de prélèvement microbiologique. Ce prélèvement est extrêmement important dans la surveillance microbienne de l’air. Vous souhaitez en savoir plus sur la notion de prélèvement biologique ? De quoi s’agit-il exactement ?
Le prélèvement microbiologique dans le cadre d’un contrôle de l’air
La surveillance microbienne de l’air est l’une des étapes les plus importantes dans le contrôle de qualité des professionnels des secteurs pharmaceutiques, agroalimentaires ou cosmétiques. Selon la page de l’expert en qualité de l’air Aerometrik, il est important de surveiller la nature de la contamination particulaire dans ces secteurs. En effet, la présence de micro-organismes dans l’air constitue un risque important de contamination des matières premières et des produits finis.
Pour effectuer cette surveillance, les experts ont généralement recours au prélèvement biologique. Ce prélèvement est important aussi bien pour la surveillance active que pour la surveillance passive de l’air microbien.
L’échantillonnage actif de l’air fait partie des tests de routine continus pendant les processus de fabrication. Il consiste à prélever un échantillon d’air à travers un type de support adsorbant (tube absorbant, tube thermique, filtre ou impacteur) à l’aide d’une pompe à air. Cet échantillonnage permet de déterminer le nombre d’organismes viables présents par mètre cube d’air. L’échantillonnage passif de l’air permet de compléter les méthodes de surveillance active.
Il repose principalement sur la diffusion moléculaire non assistée d’agents gazeux, et ce, à travers une surface diffusive sur un adsorbant. L’échantillonnage passif permet donc de mesurer les niveaux de contamination qui sont tombés sur les surfaces.
Comment ce prélèvement est-il réalisé ?
Le prélèvement de l’air est une action qui se doit d’être effectuée au niveau des points critiques qui ont été identifiés. Selon les recommandations des professionnels, les prélèvements doivent être effectués à trois moments différents. Tout d’abord, ils doivent être réalisés avant toute activité, hors présence humaine. Ensuite, ils doivent être réalisés en pleine activité, et ce, dans les conditions les plus à risque.
Enfin, les prélèvements doivent être réalisés après toute activité afin de mesurer l’évolution de l’aérobiocontamination. Le prélèvement s’effectue sur milieu gélosé et la quantité d’air prélevée ne doit pas excéder 1 m3 dans le but d’éviter le dessèchement de la gélose se trouvant sur le milieu de culture.
Pour que les prélèvements puissent être effectués dans de bonnes conditions, l’idéal serait qu’ils soient réalisés par la même personne. Cette personne doit être compétente et dotée des capacités nécessaires pour manipuler l’appareil de prélèvement. Les professionnels recommandent également que le même appareil soit toujours utilisé par souci de reproductibilité. L’opérateur qui effectue le prélèvement doit porter une tenue adaptée au milieu. Il doit avoir les mains propres et se tenir très loin de l’appareil lors du prélèvement.
Les mesures à prendre à la suite d’un contrôle microbiologique
Une fois que le contrôle microbiologique aura été effectué, il est important de prendre un certain nombre de précautions. Tout d’abord, il faut veiller à porter des vêtements de service bien propres et bien entretenus.
Il faut se laver les mains, se couvrir les cheveux et porter des gants, des masques ainsi que des chaussures de sécurité. Ensuite, il faut veiller à ce que personne ne mange, ne boive ou ne fume dans la zone qui a été contrôlée. Il faudra également bien aérer et ventiler la salle afin d’éviter que l’humidité ne s’accumule.